Histoire de la ville de Gros-Chastang

Gros-Chastang, délimité par la vallée du Doustre et les gorges de la Dordogne, est le bourg qui a donné son nom à la commune. Au fil du temps, le lieu-dit “La Bitarelle” qui vient de “l’habitarelle”, connue en d’autres lieux corréziens, indique un endroit d’accueil utilisé jadis sur un passage fréquenté par les voyageurs et les pèlerins, où se tenait une ancienne auberge sur le trajet d’Egletons-Argentat. Elle regroupe en effet, le Relais des Eaux Vives (café restaurant, épicerie, dépôt de pain et multi-services), la mairie, l’agence postale, le foyer rural et le monument aux morts. Alors que l’église, l’ancien presbytère et le cimetière se trouvent à Gros-Chastang dit le Bourg.

 Le nom de Gros Chastang signifie les “gros châtaigniers”, en référence à cette essence forestière très présente dans la région. Au XVIIe siècle, la paroisse dépend de plusieurs seigneuries : les barons de la Roche, leurs vassaux les Doumails, le chapitre de Milhau en Rouergue et l’abbaye cistercienne d’Aubazine. Cette dernière possédait, au XIIIe siècle, une grange (prieuré cistercien) au lieu dit Couffinier avec, alentours, le jardin des moines. De nos jours, il s’agit du bois abritant la fontaine Saint Front.

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Doumail était le lieu dit où les seigneurs du même nom résidaient. Leur emblème, deux maillets (en patois “dous mails”), figure sur l’ancien cadran solaire en granit actuellement au musée du Cloître de Tulle. Les principales productions du territoire étaient la châtaigne, la pomme de terre, le Sarrasin, le seigle, et quelques animaux de la ferme ce qui permettait aux habitants d’être en auto-suffisance.

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